Il y a quelques générations, nos aïeuls observaient le comportement de leurs troupeaux avant de choisir l’emplacement du corps de ferme. Ils faisaient confiance en l’instinct animal. Cet instinct que nous humains, avons en grande partie perdu, au cours de notre évolution… Après avoir repéré l’emplacement où leurs « bêtes » préféraient se poser, ils s’en remettaient donc à elles pour choisir leur lieu d’habitation…
Vous allez me dire : « Pourquoi ? Quel intérêt ? »
Sans avoir plus d’explications « scientifiques », ils avaient compris que l’animal repérait d’instinct l’emplacement qui lui conviendrait parfaitement bien et qui lui permettrait d’être en bonne santé… Et si les animaux s’y sentaient bien, aucun doute que l’humain y serait bien également.
Ils ne le savaient certainement pas à l’époque, mais ils pratiquaient en fait la Géobiologie.
Vous vous demandez maintenant : « Mais qu’est-ce que c’est que ça ? On parle de GEOLOGIE ? c’est bien ça ? »
Non, non… Si la Géo-logie est la science qui s’intéresse à l‘étude de la Terre, la Géo-bio-logie contient en plus le terme bio : l’étude du vivant. Sa définition est donc : l’étude de l’influence de la Terre sur le Vivant.
« Oui et concrètement, ça donne quoi ? »
La Géobiologie est en quelque sorte la médecine de l’habitat. Elle permet de détecter dans un environnement, les phénomènes perturbateurs pour le vivant (l’homme, l’animal, le végétal, voire le minéral).
Ces phénomènes peuvent être :
– d’origine naturelle : la nature produit des courants électriques et magnétiques qui viennent perturber les courants propres aux êtres vivants. Les cours d’eau souterrains, les failles de terrain, et les réseaux telluriques sont les principaux éléments naturels producteurs de champs perturbateurs.
– d’origine artificielle, c’est-à-dire produit par l’Homme. Depuis l’invention de l’électricité, nous avons ajouter de nouvelles perturbations dans notre environnement : tous les appareils électriques, les lignes hautes tensions, l’installation électrique de notre maison, les ondes hautes fréquences de la téléphonie mobile (antennes relais, téléphones mobiles) et des technologies sans fil (téléphones fixes sans fil, Wifi, Bluetooth…)
Vous vous dites peut-être : « Cette méthode doit être récente, je n’en ai jamais entendu parler… »
Et bien non, c’est tout le contraire ! Si aujourd’hui l’homme réapprend peu à peu à l’intégrer dans son mode de vie moderne, cette science ne date pas d’hier !
La Géobiologie existe même depuis la nuit des temps !
De nombreuses civilisations avaient déjà ces connaissances (Vastu Shastra en Inde).
Le premier écrit occidental concernant la géobiologie vient d’Hippocrate en 450 avant JC. Père de la médecine, il écrit : » L’air pur est le 1er médicament ». Il ajoutera » Celui qui veut se perfectionner dans l’art de guérir considérera comment l’endroit est disposé et s’informera du sous-sol concurremment avec les constitutions des êtres vivants « .
Parlons également des Druides Celtes qui font édifier des Menhirs et des Dolmens reliés entre eux par des circulations telluriques. Ils créent ainsi des lieux sacrés à fortes énergies, sur lesquels ils se réunissent pour célébrer des initiations, des cultes et des guérisons.
Au XIIème siècle, l’ordre du Temple restaure ce savoir et réalise parmi les plus beaux édifices énergétiques religieux.
Les églises construites jusqu’au XVIIème siècle ont aussi bénéficié de ces connaissances. Elles n’ont pas été bâties sur d’anciens sites religieux gallo-romains ou celtiques par hasard. De plus, de nombreux phénomènes telluriques positifs peuvent être constatés dans ces églises. Les bâtisseurs de l’époque avaient les connaissances permettant de concevoir les lieux de culte, tels des centrales d’énergie naturelle !
Plus tard, cette discipline semble tomber dans l’oubli… Ne reste que les sourciers, très utiles pour les forages de puits. Ils transmettent, de génération en génération l’art de détecter les veines d’eau souterraines. Mais l’image du sourcier se dégrade… Il sera confronté à la chasse aux sorciers, auxquels il est peu à peu assimilé.
C’est grâce à de nombreux sourciers anonymes, puis sous l’impulsion du docteur Peyré en 1937, du docteur allemand Hartmann en 1950, et du docteur Curry entre autres, que la géobiologie a pu renaître au XXème siècle.
Aujourd’hui l’homme redécouvre petit à petit la complexité de notre planète et ses influences sur le vivant…
« Mais ces influences, elles se voient ?! »
On peut les constater très facilement sur le végétal, car contrairement aux autres êtres vivants, les végétaux ne peuvent pas se déplacer pour échapper aux contraintes de leur milieu. Les perturbations naturelles ont une répercussion visible sur l‘allure du tronc, des branches, des feuilles…
On peut alors observer un arbre qui pousse incliné, alors que d’autres, dans le même périmètre s’érigent à la verticale. Certains tournoient à la recherche d’une verticalité qu’ils n’arrivent pas à trouver…
On peut aussi constater des arbres dont le tronc se divise, dès le pied, en plusieurs troncs (fourches), ou encore des arbres avec des tumeurs sur le tronc…
« Ok ! Mais quelles sont les réelles incidences pour nous les Hommes ? »
La Géobiologie et la santé sont intimement liées.
De par leurs déséquilibres énergétiques et leurs niveaux élevés de pollutions électriques et électromagnétiques, nos lieux de vie peuvent générer :
- de la fatigue, un mauvais sommeil, des insomnies…
- un manque d’entrain, de la déprime…
- du stress, des problèmes de concentration, d’agitations, d’agressivité et de la mauvaise ambiance familiale…
- des tensions musculaires, des maux de tête…
- des maladies chroniques, des pathologies sérieuses allant jusqu’à des maladies graves
Un regard sur nos lieux de vie, de repos et de travail, peut donc aider à mieux comprendre l’origine de ces symptômes et d’en corriger les nuisances. La Géobiologie peut ainsi régler certains problèmes de santé, alors que des traitements médicaux ne règlent pas toujours le problème à la source…
Un habitat sain est primordial pour retrouver un repos réparateur, une bonne énergie vitale et une harmonie dans sa vie.